LE COUP DE GUEULE DE MARINE TONDELIER : « JE SUIS EN COLÈRE, JE SUIS ÉCŒURÉE, J’EN AI MARRE »

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Capture Youtube les 4 vérités Marine Tondelier

Invitée des « 4 vérités » de France 2 ce mercredi matin, Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes-EELV, s’est « désolée du spectacle qu’on donne aux Françaises et aux Français » face à l’incapacité du NFP de s’accorder sur le nom du futur Premier ministre.

Marine Tondelier a livré une parole cash ce matin sur le plateau de France 2. Sans langue de bois, elle a rappelé que la fierté d’avoir gagné le scrutin législatif ne s’est pas incarnée. « Cet espoir s’est transformée en colère, notre joie s’est transformée en honte (…) et là il n’y a plus de table de négociations » dévoile la leader du parti écologique. Une situation qu’elle analyse comme une « guerre de leadership » mais reconnait-elle « l’essentiel nous rassemble », notamment avec Fabien Roussel, secrétaire du parti communiste.

« Avec les communistes, on a mis d’exclusive sur aucun nom. Un insoumis, ça nous va. Un socialiste, ça nous va. Un communiste, ça nous va. Un écologiste ça nous va. La société civile, ça nous va », affirme Marine Tondelier, lucide qui poursuit, « On dit nianiania Huguette Bello, nianiania Laurence Tubiana. Mais on va se retrouver avec Laurent Wauquiez ». Une parole qui ne rend pas seulement compte des difficultés au sein du NFP mais aussi de ce que le front de gauche doit à ses électrices et électeurs.

« Si on n’y arrive pas là, on va en prendre pendant 10 ans et les gens vont nous insulter dans la rue » prédit-elle. Renvoyant dos à dos la France Insoumise et le PS, elle déplore également que face à leurs refus de valider les propositions de Premier.e ministrable « on lance des femmes en patûre, des noms dans la presse, chacun fait son petit commentaire. On maltraite les gens ! » avant de conclure, « Dans une demi-heure, je serai de retour à mon local. Chacun connaît l’adresse et a mon téléphone ».

Un timing serré avant l’élection à la présidence de l’Assemblée nationale jeudi 18 juillet, pour laquelle la gauche a désigné une candidature unique dont le nom n’a pas été encore dévoilé.

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